Histoire de Varadero

Selon l’art préhistorique, les poteries, et autres artefacts retrouvés dans les grottes (telles que la Cueva de los Musulmanes et la Cueva de Ambrosio) et dans d'autres sites préhistoriques le long de la péninsule, la région était peuplée par des indigènes Tainos (faisant partie du groupe des Arawaks). Au cours du 16ième siècle, le Port de la Péninsule Hicacos fût utilisé comme cale sèche (“varadero” en espagnol) pour la réparation de navires. Le nom VARADERO a continué à être utilisé par la suite. Toujours au 16ième siècle une saline appelée Salina La Calavera (Saline du crâne) entre en opérations, et on croit qu’elle pourrait avoir été un des tous premiers et des plus importants ouvrages d'extraction de sel à être exploité dans le Nouveau Monde durant la colonisation

C’est seulement à la fin du 19ième siècle que Varadero reçoit ses premiers touristes lorsque dix familles de Cardenas obtiennent la permission de bâtir leur maison de vacances sur la péninsule dans les années 1870s, puis lors des décennies suivantes Varadero devient une station balnéaire pour de riches Havanais et Américains, incluant Irenée Dupont de Nemours qui bâtit son domaine sur la péninsule Hicacos au début des années 30. Plusieurs célébrités choisissent alors Varadero comme lieu de villégiature dans les années 1930 à 1950, incluant Al Capone. Durant cette période extravagante plusieurs manoirs et hôtels furent construits et la destination devient une prestigieuse station balnéaire pour un tourisme d’élite.

Arrive ensuite une des plus importantes périodes de l’histoire moderne de Cuba, la Révolution Cubaine, le pouvoir est alors saisi par Fidel Castro et ses rebelles en 1959. Le focus du nouveau gouvernement est d’abord d'améliorer la vie des cubains (meilleure éducation, meilleurs services médicaux, etc.), donc durant les années subséquentes moins d’effort furent mis de l’avant pour maintenir ou améliorer l’industrie touristique. Plusieurs grandes demeures de Varadero furent expropriées de leurs riches propriétaires et transformées en musée, galerie d'art ou ambassades. La vision de l’époque était de faire de Varadero un endroit accessible aux cubains et touristes de toutes classes sociales.

Entre les années 1960 et 1980 Varadero devint aussi un important centre culturel où de nombreux concerts et festivals avaient lieu chaque année. Mais c’est seulement vers la fin des années 90 que le gouvernement cubain décide de vraiment prioriser l’industrie touristique en construisant de nombreux hôtels tout-inclus, de 4 ou 5 étoiles pour la plupart.

Les touristes proviennent principalement du Canada, de l’Europe et de l’Amérique Latine, le nombre de touristes provenant des États-Unis est limité dû aux restrictions imposées par le gouvernement américain rendant illégal ou plus difficile pour ses citoyens et résidents de visiter Cuba en tant que simple touriste. Les relations entre Cuba et les États-Unis avaient complétement été redéfinies au début des années 60 (suite à la Révolution cubaine), c'est à ce moment-là que l'embargo commercial américain contre Cuba a commencé.

Varadero reçoit annuellement plus de 1 millions de touristes et est le plus importante station balnéaire de Cuba avec plus de 60 hôtels. Si les restrictions et l’embargo américain étaient levés, il est à prévoir que ce nombre pourrait aisément doubler. Ces dernières années (surtout depuis 2010) de nombreuses réformes ont été mises de l'avant par le gouvernement pour améliorer les institutions cubaines et redéfinir la façon dont les cubains gagnent leur vie et mènent une vie plus indépendante. Tous les efforts et investissements effectués depuis le début des années 2000 pour améliorer l’infrastructure touristique et pour la construction de nouveaux hôtels (plus que pour les besoins actuels!), sont des signes que Cuba se prépare à accueillir plus de visiteurs et de nouveaux marchés.

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